A Saint‐Léonard de Noblat, on raconte que la recette viendrait d'un moine suisse. En visite dans notre ville, ce moine aurait confié le secret de sa recette à Camille Petitjean, pâtissier de la ville. 

Cependant, d'après la version la plus connue, le massepain serait apparu à Saint‐Léonard de Noblat par le biais d'un pèlerin de Saint‐Jacques de Compostelle. Ce dernier mangeait des biscuits à base d'amandes pour se donner des forces. Camille Petitjean en aurait goûté et aurait ainsi repris la recette. 

Cette hypothèse expliquerait la ressemblance entre le Massepain et la "Tarta de Compostella", tarte traditionelle de Saint‐Jacques de Compostelle. 

Camille Petitjean est le premier miaulétou à posséder le secret de la recette du Massepain. Il laissait ses filles vendre ses gourmandises à l'unité sur les marchés. Le papier qui servait de support pour la cuisson était parfumé aux amandes et revendu sous forme de sucettes aux enfants. 

L'origine du massepain est très controversée... Si certains le voient arriver en Europe via des marchands italiens, d'autres pensent qu'il franchit les portes du vieux continent par l'Espagne. Tous semblent s'accorder pour affirmer que ces gourmandises tirent leurs origines du monde arabe. 

Comme de nombreuses pâtisseries de la péninsule arabique, cette friandise est principalement composée de blancs d'oeufs, d'amandes et de miel. 

Le commerce méditerranéen ayant contribué à diffuser ces biscuits, il n'est pas étonnant de les voir sur les rives européennes.